Ma vision de la beauté parfaite
Les critères pour une beauté parfaite
Ceux qui me connaissent assez bien savent que je me définis comme un esthète (chercher la définition sur Google car le définir rallongerait mon texte). Partant de ce principe je me suis dit qu’avec des esthéticiens, des biologistes, des mathématiciens et pourquoi pas des médecins en l’occurrence des chirurgiens esthétiques, on pourrait noter la symétrie du visage, la longueur du nez, l’harmonie des dents, le pourtour/ contour des yeux et la circonférence de la tête, puis on déterminerait un coefficient de proportionnalité entre la taille et la longueur des bras et des jambes. Ensuite on calculerait les dimensions optimale du buste par rapport au reste du corps. On pourrait déterminer la largeur des hanches, du bassin, le tour de poitrine et du fessier. Ça pourrait ressembler à l’homme de Vitruve. On pourrait finir par le grain de peau.
Avec de tels critères, les concours de beauté comme miss France, Miss Côte d’Ivoire, Miss Univers et autres paraîtront moins truqués (je devrais dire moins subjectifs) car les critères seront objectifs et connus de tous. Après cela, on déterminerait de manière générale un quotient allant de 50 à 150. 100 étant la moyenne pour les femmes et éventuellement pour les hommes ayant une beauté moyenne et les 2 extrémités pour déterminer une véritable beauté (+150) et une personne moins belle (50); avec la possibilité d’avoir des beautés intercallées.
Une question d’intelligence
Vous devez certainement vous dire que je perds la tête et que ce que je dis est totalement loufoque. Mais comme le disait le généticien Albert Jacquard, la beauté subtile pourrait être exprimée par un nombre.
Si vous vous émouvez face à ce que je dis, alors pourquoi personne ne s’émeut lorsqu’on détermine l’intelligence ou le niveau d’intelligence?
La définition de l’intelligence est simple : c’est la capacité à comprendre, la faculté de connaître.
Mais connaître quoi ? Comprendre quoi?
Que lève la main celui qui n’a jamais entendu un enseignant dire d’un enfant qu’il était intelligent, et ce parce qu’il avait de bonnes notes en classe, parce qu’il était actif et participait en classe?
S’en tenir à cette définition de l’intelligence, c’est exclure de fait les élèves qui n’ont pas de bonnes notes et ceux pour une raison ou une autre ne sont pas très actifs en classe. Je pense et la vie nous l’a prouvé que l’intelligence se forme et s’entretient. On a malheureusement trop souvent tendance à croire que l’école a le monopole de la formation de l’intelligence. L’école nous donne certes des outils pour nous former à briller en société mais l’intelligence ne se limite pas à la définition académique et scolaire d’une réussite à un examen par la restitutions de savoirs appris parfois par cœur.
Ce qui me fait dire que le Quotient intellectuel ou le quotient d’intelligence qui mesure l’intelligence est tout simplement idiot. Si on rit pour mon Quotient de Beauté (QB) pourquoi ne rit-on pas pour le Quotient Intellectuel (QI)? Il y a certes des enfants qui comprennent plus vite que d’autres ou qui mémorisent plus facilement que d’autres mais cela fait-il pour autant d’eux des génies comme on veut nous le faire croire? Pourquoi quelqu’un qui comprend mieux les mathématiques devraient être plus intelligent que quelqu’un qui comprend mieux l’esthétique, la couture, la bijouterie, la cuisine, le droit, la communication, la peinture, la musique, la photographie, etc.?
On nous fait croire qu’un enfant brillant a l’école est un surdoué, un génie, etc. Einstein et tout le monde le sait était très médiocre à l’école. On peut spéculer et supputer à souhait sur son éventuel QI. Mais honnêtement, quel intérêt a-t-on de comprendre quelque chose à 10 ans qu’on est censé connaître à 21 ans? Pourquoi pensons-nous systématiquement que la vitesse est l’élément qui doit définir notre monde?
Les carnets de Beethoven ont rélévé que ses notes de musiques étaient le fruit de plusieurs années de travail et non d’une improvisation ou d’une révélation venue tout d’un coup comme par magie et ex-nihilo. Ce fut la même chose pour Newton qui passa de très longs moment à observer le ciel, à noter ses observations, à se tromper, à revenir sur ses recherches jusqu’à trouver la solution… grâce à la chute d’une pomme, un fait totalement fortuit. Je ne vous parlerais pas de Léonard de Vinci à qui on attribue des dizaines de tableaux mais dont on sait avec certitude qu’il n’a peint que 6 tableaux comme la Joconde qu’il a peint en 4 ans ou le tableau de la Sainte-Anne qu’il a mis 19 ans à peindre sans pouvoir l’achever. Arrêtons donc ce tour de passe-passe qui nous fait croire à la vitesse dans l’apprentissage ou encore à la hiérarchisation de l’intelligence, le diplôme et la matière étant des révélateurs d’intelligence et de performances : un CAP en cuisine serait moins glorieux qu’un doctorat en droit ou un médecin serait plus intelligent qu’un gemmologue.
Prenons donc le temps d’apprendre, de parfaire nos connaissances et de polir nos intelligences (oui nos intelligences car il y en a plusieurs), chacun avançant à son rythme. Levons les pieds sur les comparaisons qui parfois n’ont que peu de sens…
Laisser un commentaire